Covid-19 : comment la crise est-elle vécue par nos étudiants et étudiantes à l&r...
06 avril 2020
Le C’Space est LA rencontre annuelle des passionnés d’aéronautique organisée par le CNES sur une base militaire de la DGA. L’association aéronautique de l’école, Air’ESIEA est arrivée deuxième après le lancement réussi de ses deux fusées. Retour sur le travail de toute une année.
Après avoir planché sur des CanSats (sondes spatiales de la taille d’une canette) lors des éditions précédentes, l’ESIEA a commencé à travailler sur deux fusées dès la rentrée 2013. La première était une vraie fusée expérimentale (ou fusex), d’une hauteur de 1,95 m. Baptisée « Khaleesi », elle s’inscrivait dans un projet PST (Projet scientifique et technique) des étudiants de 4ème année. La deuxième, « Bill Ball », était une mini-fusée plus simple de 1,20 m de hauteur, entièrement portée par l’association étudiante.
Les étudiants ont été encadrés par le laboratoire d’électronique de l’école, ainsi que par le CNES et Planète Sciences (l’organisme qui gère le lancement de fusées amateurs en France). Ainsi, des rencontres nationales en octobre 2013, mars et juin 2014 leur ont permis de bénéficier des conseils de professionnels et de comparer leur approche avec celle des autres compétiteurs.
Pendant la dernière semaine d’août, le C’Space à proprement parler réunit sur une base militaire de la DGA (Direction Générale de l’Armement) à Biscarrosse dans les Landes près de 300 jeunes issus de grandes écoles, d’universités ou encore de lycées voire de collèges, venus de toute la France mais aussi d’Autriche, du Japon et même d’Australie. Là, ils finalisent, présentent et lancent leurs CanSats, fusées et autres ballons dans une ambiance très conviviale faite d’échange et de partage.
Deux enseignants de l’école accompagnaient les membres d’Air’ESIEA pour leur offrir un soutien technique, mais surtout moral :
Ce sont les pyrotechniciens du CNES qui assurent la partie propulsion des fusées : les étudiants se concentrent sur la solidité et l’équilibre de leurs fusées, la maîtrise de l’ouverture du parachute pour une retombée en douceur, et sur les éventuels instruments embarqués. Ainsi, Khaleesi était dotée d’un système GPS, et d’appareils de mesure de la pression, de l’humidité et de la température. Son lancement a été un succès, qui l’a propulsée à 1 622 m de hauteur, à la vitesse de 240 m/s. La mini-fusée a également parfaitement réussi son lancement et est montée à environ 500 mètres de hauteur.