Ouverture du concours ENSEA : choisissez l’ESIEA !
15 février 2021
Depuis plus de 15 ans, l’ESIEA accueille année après année, sur ses 2 campus de Laval et Paris, des étudiants issus de l’île de la Réunion. Une relation entretenue chaque année, notamment par la venue sur l’ile d’un élève et d’un représentant de l’école pour vanter les mérites de l’ESIEA. Historiquement en plus grand nombre sur le campus lavallois, nous vous emmenons à la rencontre de ces étudiants loin de leur Peï.
C’est dans un bâtiment à l’architecture originale que se niche, dans un cadre bucolique où il fait bon vivre, le campus de Laval de l’ESIEA.
Jean Labourdette, directeur du campus de Laval, raconte : « L’ESIEA a une longue histoire avec La Réunion. A tel point qu’aujourd’hui, un étudiant sur dix vient de l’île. »
Cet année, c’est Marc BENARD qui part sur l’île parler de l’école. Ce Réunionnais, natif de Saint-Pierre est en deuxième année. Il est membre, comme tous ses camarades de la Réunion, de l’association LABEL, l’amicale Bourbon des étudiants lavallois.
Floriane Fontaine est originaire de Sainte-Clotilde. Après ses années lycée à Sarda Garriga, elle a suivi les traces de sa grande sœur Anne-Lyse, sans aucun regret.
Floriane travaille en ce moment d’arrache-pied sur son Projet Scientifique et Technique de domotique. Elle a réussi avec son groupe à programmer toute une série d’appareils domestiques. Exemple : son ventilateur démarre quand il fait plus de 20°. Cela n’a l’air de rien, mais ça nécessite de sérieuses connaissances en informatique et beaucoup de temps passé devant l’ordinateur.
Pas le temps de faire la sieste
« Parfois, ça m’arrive de m’assoupir sur mon projet, confie Vincent Lorion, je suis tellement pris par mes recherches que j’en oublie le temps. Ici à l’ESIEA, on a un système de pass qui nous permet de travailler quand on le souhaite. C’est très motivant. » Vincent Lorion planche sur les communications par satellite entre la télévision, la radio et le GSM. Il a sa propre parabole postée à l’extérieur et il essaie de décrypter et d’analyser tous ces flux par satellites qui sont loin d’avoir révélé tous leurs secrets. Par ailleurs, Vincent, Floriane et Benjamin apprécie le côté réunionnais de l’ESIEA.
De la Réunion à Laval en passant par Madrid…
« La force de notre établissement est de donner aux étudiants la possibilité de plancher sur un projet, un prototype en laboratoire. » précise Jean Labourdette. Certains de ces projets sont rassemblés dans un showroom totalement dédié aux projets : du robot au télescope intelligent en passant par l’appareil médical. « Cet appareil, le Genourob, permet de connaître l’état des ligaments croisés du genou, précise le directeur du campus lavallois. Si le Real Madrid avait eu ça avant de signer certains contrats, il n’aurait pas perdu autant d’argent ! Aujourd’hui, cet appareil est commercialisé. Des grands clubs de foot l’achètent et il a été conçu ici, à Laval, par nos professeurs et nos étudiants. »
Se surpasser grâce à des compétitions d’envergure
Benjamin Bosserelle a lui aussi un projet qui l’a occupé nuit et jour. Son nom : Stimulus. Il s’agit d’un chariot de mineur en bois mobile que les étudiants ont fabriqué et programmé. « C’est une plateforme de simulation dynamique », un système utilisant la réalité virtuelle pour vous emmener faire le Grand 8 en restant dans votre salon. Benjamin Bosserelle a postulé avec ses camarades au concours Imagine Cup organisé par Microsoft. Stimulus est parvenu à se hisser parmi les 12 finalistes lors de la finale mondiale à Seattle en juillet 2015.
L’avenir aux 4 coins du monde mais le cœur tourné vers leur île.
Pour l’instant, Floriane, Vincent et Benjamin ne songent pas à revenir vivre à La Réunion. Benjamin rêve de travailler dans l’industrie automobile allemande. Vincent se verrait bien dans la sécurité informatique dans l’armée. Quant à Floriane, elle a pris goût à la domotique et envisage de partir aux Etats-Unis ou en Chine, car la jeune femme apprend également le Chinois. Les trois étudiants n’auront pas de difficulté à trouver un emploi. A l’ESIEA, 90 % des étudiants ont un CDI avant l’obtention de leur diplôme.
Retrouvez l’integralité de l’interview sur le site http://www.la1ere.fr/
Crédit Photo : Cécile BAQUEY