Fiche métier : Hacker éthique

À une ère où le monde se digitalise, la sécurité informatique est un enjeu crucial. Avec pour outils la programmation et le code, le hacker éthique met à l’épreuve les systèmes informatiques des organisations en procédant par test. Il simule des attaques de piratage, une fuite de données confidentielles ou une intrusion malveillante. Le hacker éthique assure la formation des personnels afin de sécuriser les réseaux d’entreprises et éviter les failles dans les systèmes. Découvrez dès maintenant cette profession recherchée, répondant à un besoin accru de sécurité informatique des sociétés.

Les principales missions du hacker éthique

Qu’est-ce qu’un hacker éthique ?

Le hacker éthique peut être assimilé à un pirate faisant partie du système. Son rôle ? Venir en aide aux entreprises, de façon à protéger leurs systèmes informatiques des attaques malveillantes. Expert de la sécurité informatique, le hacker éthique évalue la résistance des systèmes informatiques des entreprises, ainsi que les risques d’intrusion… pour les éradiquer. Maîtrisant les mêmes codes que les hackers du web, véritable hantise de toute société, il identifie les failles pour y apporter des solutions.

Quelles sont les missions d’un hacker éthique ?

En faisant appel au hacker éthique, les entreprises comptent sur ses compétences pour prévenir les dangers… et ainsi éviter tout piratage de réseau. Ce profil bien particulier aura pour mission de :

cerner les vulnérabilités des systèmes informatiques en créant des tests de sabotage ;
corriger ces failles pour annuler toute tentative d’intrusion d’un hacker malveillant ;
collaborer avec les personnels pour bâtir une véritable politique de sécurité informatique, rempart pour tous les réseaux : la sensibilisation à la protection des données et des informations constitue une arme imparable contre les hackers.

Les compétences et qualités requises pour exceller en hacking professionnel

La devise du hacker éthique ? Humanité, légalité, confidentialité. Outre une passion certaine pour la cybersécurité et la parfaite connaissance des réglementations, le hacker éthique devra maîtriser tous les langages de programmation informatique, comme Python et Java. Les systèmes d’exploitation informatique, tels que Linux et Windows, n’auront pas de secret pour lui non plus.

Pour proposer des solutions informatiques efficaces, il fera preuve de créativité et utilisera son esprit d’analyse pour résoudre des problèmes complexes, seul mais aussi en équipe. Réactif, dynamique, il pourra aussi se reposer sur l’une de ses principales qualités : son goût du défi informatique, indispensable à la représentation de tous les scénarios de cyberattaque possibles. Le hacker éthique aura aussi pour lui une grande disponibilité, qu’il mettra au service des entreprises auprès de qui il intervient.

Comment devenir hacker éthique ?

Si vous êtes intéressé par ce métier axé sur la cybersécurité, plusieurs formations s’offrent à vous, du bac + 3 jusqu’au bac + 5. Vous pourrez :

suivre un cursus en université ;
opter pour l’une des nombreuses écoles d’ingénieurs du territoire ;
choisir une école 100 % tournée vers les professions de la cybersécurité.

Une chose est sûre : les hackers éthiques les plus performants cultivent leur goût pour le domaine du développement. Ils réalisent des stages ou des projets personnels et se montrent proactifs. Conférences, ateliers sur la cybersécurité et la gestion des risques informatiques, participation à des forums, cercles de réseautage… Ils n’ont de cesse de se former à la sécurité.

L’ESIEA propose une majeure en cybersécurité, accessible au cours de la 2e et 3e année de son cycle ingénieur. Dotée du label SecNumEdu procuré par l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI), cette formation permettra à ses ingénieurs de quitter leurs études avec un bagage solide pour exercer leur futur métier. Ils auront, entre autres, développé leurs compétences en :

programmation web sécurisée ;
sécurisation des systèmes d’exploitation Linux et Windows ;
sécurisation des réseaux et des interconnexions ;
cybersurveillance des données numériques ;
cryptographie.

Les opportunités de carrière pour un hacker éthique : secteurs et salaires

Quel parcours professionnel pour un hacker éthique ?

Un hacker éthique débutant se verra confier des missions plutôt techniques, portant sur l’analyse de sécurité. Plus il montera en compétences, plus il pourra prétendre à des rôles de conseil en sécurité ou en gestion de projet. S’il ne souhaite pas rejoindre d’organisation ou travailler en entreprise, le freelancing peut se révéler un excellent choix, avec des taux horaires très compétitifs.

Quels sont les secteurs qui embauchent de tels profils ?

Au vu des menaces de piratage récurrentes, toutes les entreprises peuvent faire appel à des hackers éthiques pour protéger leur sécurité. Si les secteurs financier, technologique ou gouvernemental requièrent une surveillance soutenue de leurs réseaux pour éviter des fuites de données, c’est aussi le cas de toutes les organisations. Le hacker éthique souhaite ajouter une corde à son arc d’expert de la sécurité informatique ? Il peut se tourner vers la formation d’autres professionnels, afin de leur donner les clés des bonnes pratiques en matière de cybersécurité et de protection des systèmes.

Quel est le salaire d’un hacker éthique ?

La rémunération du hacker éthique dépendra de son expérience et de ses compétences en sécurité, mais aussi de la taille de l’entreprise qui le missionne. Un hacker éthique débutant percevra un salaire de 4000 € brut par mois contre 7500 € brut pour les professionnels plus aguerris. À noter : les secteurs de la finance et de la technologie offrent des rémunérations plus avantageuses que d’autres domaines. La sécurité de leurs systèmes informatiques n’a pas de prix !

La profession de hacker éthique fait partie des métiers en plein essor : la sécurité des réseaux des entreprises étant régulièrement menacée, ce professionnel de lutte contre l’intrusion et le piratage se verra offrir de belles opportunités dans tout secteur… pourvu qu’il soit diplômé, avec de solides compétences !