Publié le 22/07/2025
Mise à jour le 20/08/2025
Eya Bouallagui, étudiante à l’ESIEA, récompensée à l’Empowering Women Challenge 2025

Félicitations à Eya Bouallagui ! Étudiante à l’ESIEA et future femme ingénieure, Eya a remporté la 3ᵉ place lors de la finale internationale de l’Empowering Women Challenge à Berlin. Une belle performance qui lui vaut un financement de 4 000 € pour poursuivre le développement de son projet : HEAL (Helping Elaborating Autistic Lives), une plateforme inclusive d’accompagnement des enfants autistes grâce à l’intelligence artificielle.
HEAL : l’IA au service de l’inclusion
Le projet HEAL a été imaginé pour répondre aux besoins spécifiques des enfants autistes et de leurs familles. À travers une plateforme interactive, HEAL propose :
- des jeux éducatifs et ludiques conçus pour favoriser les interactions et les apprentissages cognitifs,
- un suivi émotionnel personnalisé, permettant de mieux comprendre et accompagner l’état affectif de chaque enfant,
- l’intégration d’outils d’intelligence artificielle générative pour adapter dynamiquement les contenus aux profils cognitifs individuels.
Cette approche technologique, innovante et humaine, vise à proposer des expériences uniques, adaptées à chaque enfant, tout en facilitant le travail des accompagnants. HEAL incarne une vision engagée de la technologie : un numérique utile, éthique et inclusif, en phase avec les valeurs portées par l’ESIEA.
Un concours européen pour révéler les talents féminins
L’Empowering Women Challenge est un concours européen qui met en lumière des projets portés par des étudiantes et jeunes professionnelles engagées dans l’innovation à impact. En réunissant des talents de toute l’Europe, l’objectif est clair : soutenir des solutions concrètes pour renforcer l’autonomisation des femmes et leur visibilité dans les secteurs scientifiques, technologiques et entrepreneuriaux.

Sur une centaine de projets évalués, seuls trois finalistes ont été sélectionnés pour la grande finale à Berlin. Eya y représentait fièrement la France et l’ESIEA face à des équipes venues du Royaume-Uni et d’Allemagne. À l’issue de son pitch, elle a obtenu la 3ᵉ place, avec un soutien financier de 4 000 €, marquant une étape importante dans le développement de HEAL.
Un accompagnement sur tous les plans
Ce succès est aussi le fruit d’un accompagnement de qualité, dont Eya a bénéficié tout au long de l’aventure :
- Antoun Yaacoub, enseignant-chercheur à l’ESIEA, a assuré un suivi académique rigoureux, en apportant un regard à la fois technique et stratégique sur le projet.
- Fiona Debbouza, business developer, a accompagné Eya dans la préparation de son pitch, en mettant l’accent sur la structuration du discours et l’argumentation à impact.
- L’écosystème d’Enactus France, dont Eya fait partie, a aussi joué un rôle majeur grâce à un réseau de mentors, d’ateliers de coaching et de mises en relation avec des experts du secteur social et technologique.

Cette dynamique collaborative a permis à Eya de faire mûrir HEAL tout en prenant confiance dans son rôle de porteuse de projet. Une expérience précieuse, qui illustre à quel point le lien entre accompagnement pédagogique, engagement personnel et ouverture à l’extérieur peut être porteur de sens dans un cursus d’ingénieur·e.
Une étudiante tournée vers l’avenir
Loin de s’arrêter à cette première réussite, Eya poursuit son ambition. Elle intègrera à la rentrée prochaine le Master of Science Artificial Intelligence for Business Transformation, un double diplôme proposé par l’ESIEA et SKEMA Business School. Ce programme, à la croisée entre IA, transformation digitale et innovation, lui permettra de renforcer son expertise technique et d’outiller davantage le développement de HEAL, avec une approche encore plus orientée impact et entrepreneuriat.
Cette volonté d’aller plus loin, de se former, de s’entourer et de toujours viser l’impact sociétal, fait d’Eya un modèle de femme ingénieure engagée, alliant excellence académique, sens de l’innovation et valeurs humaines.
À l’ESIEA, la réussite au féminin s’écrit au présent
Le parcours d’Eya s’inscrit dans un mouvement plus large : celui d’une école qui valorise et encourage la diversité dans les carrières scientifiques et numériques. À l’ESIEA, la mixité dans les filières technologiques est un engagement concret. De nombreuses initiatives sont menées pour inspirer les jeunes filles à rejoindre les métiers du numérique, en lien avec les valeurs de l’école : inclusion, engagement, excellence et innovation telle que la bourse Marguerite Boucicaut .
D’autres étudiantes de l’ESIEA s’illustrent régulièrement à l’échelle nationale, comme Emmanuelle Boulier, récemment lauréate du Prix « Femme Ingénieure Junior » dans le cadre du concours Ingénieuses 2025.
À travers ces réussites, l’école souhaite valoriser les talents féminins et encourager la nouvelle génération à s’engager dans des projets à forte valeur ajoutée sociale et technologique.
Une fierté collective
La réussite d’Eya Bouallagui n’est pas seulement une réussite individuelle. Elle symbolise l’aboutissement d’une pédagogie centrée sur le « learning by doing », chère à l’ESIEA, et sur la conviction que l’ingénierie peut transformer positivement la société. HEAL en est l’illustration concrète.
C’est aussi la preuve que les étudiantes ont toute leur place dans les grandes innovations de demain, et que la femme ingénieure de 2025 est capable de conjuguer intelligence, impact et engagement avec une grande force.
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